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Ma p'tite vie à Rouen

Ma p'tite vie à Rouen
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28 mai 2008

Peco's Saloon

Pour manger mexicain, il faut prendre la voiture, parcourir un peu moins de dix kilomètres et rejoindre Maromme où, en bas de la côte de la Vallette se tient depuis des années ce resto Tex-mex. Je suis passée devant pendant des années sans jamais y entrer. Quelle erreur! Dès l'entrée, la décoration vous transporte dans l'ambiance, au pays des cowboys, des buffles et de JR. Et les plats, quel régal! La sauce au cheddar qui accompagne les anneaux d'encornet et d'oignon est divine, le guacamole délicieux et je ne parle là que des entrées! En plat, le poulet est non seulement très copieux mais très bien accompagné. Si vous êtes très gourmand (comme moi), vous pourrez apprécier le dessert mais peu de gens en sont capables. J'ai un faible pour les tortillas au caramel beurre salé...

Ajouter à cela la bonne humeur des gérants, et vous serez sûrs de passer une bonne soirée.

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28 mai 2008

Le Bar Flower

Il y a quelques semaines, je suis allée manger en ville ou presque (voir dans mes posts à venir). Après ce bon repas, nous avons eu envie, du haut de nos 29 ans, d'aller boire un verre en ville. Or, ce qui s'avère possible partout ailleurs est très difficile à Rouen. La question est la suivante (mieux posée encore si vous rejoignez le groupe "Rouen, 25 ans et +" sur facebook) : où sortir à Rouen lorsqu'on a plus de 25 ans? Et bien, pas au bar flower. Certes, le bar est très beau, vraiment design. La clientèle est bien habillée, très petite bourgeoisie de la rive droite. Mais deux gros bémols viennent obsurcir le tableau. Premièrement, la musique est d'une puissance incroyable, impossible de s'entendre même en se parlant à l'oreille. Deuxièmement, nous avons remarqué que nous étions les deux seules personnes âgées de plus de 22 ans dans le bar. Est-ce pour cela qu'après un quart d'heure dans un confortable canapé, personne ne nous avait encore demandé ce que l'on désirait boire? Je l'ignore, car nous ne sommes pas restés assez longtemps pour le savoir.

4 juillet 2007

le Chester

Le chester, c'est le bar "classe" de Rouen. L'endroit où l'on doit emmener une fille que l'on veut impressionner sans trop passer pour un frimeur non plus! Bon, les cocktails sont assez chers, mais il faut bien payer le cadre, les belles lumières tamisées... Leur pinacolada est très bonne, et le ti punch pas moins bon que là-bas! A découvrir...

4 juillet 2007

Le bistro du boucher...

Un vendredi soir à 23h... nous mettons du temps à nous préparer et n'espérons plus trouver un restaurant digne de ce nom pour nous accueillir. Place St Marc, parking à 1,50 euros la soirée... Je pousse la porte du bistro du boucher et la patronne, toute souriante comme toujours, me reconnaît instantanément : la petite voisine d'en face. Sauvée! Elle remet les cuistos au boulot juste pour nous (sur ce coup-là, j'ai un peu honte) et nous nous installons.

J'aime tellement la déco de ce restaurant, l'ambiance familiale qui se dégage du lieu. La photo de mariage des patrons au mur, les buffets de grand-mère, la chaleur et la lumière... tout contribue à faire de ce lieu un endroit où l'on se sent instantanément bien. La cuisine est délicieuse, et que l'on ne s'y trompe pas : malgré le nom, les plats sont très variés, et l'on trouve du très bon poisson sur la carte.

La carte change très souvent, impossible de vous en donner un échantillon, mais j'y ai mangé du très bon foie gras, des rognons, du foie de veau, du boeuf succulent, du saumon parfait, et les desserts... mmmh.... à tomber!

Souvenir particulier d'un soir d'anniversaire, les vingt ans de mon petit frère où une énorme assiette de profiteroles lui avaient été offertes par la maison, avec les serveurs, en ligne lui chantant "joyeux anniversaire", et la bise de la patronne en prime! Que demande le peuple?

24 février 2007

La régalière...

Suite à un commentaire, je voulais faire un post sur la régalière. J'ai souvent entendu dire du bien de cette crêperie et je me demande vraiment pourquoi! Le lieu est trop sombre, à la limite du glauque. Je n'y suis allée qu'une seule et unique fois, il y a des années, mais devant le peu d'originalité de la carte, je me suis promis de ne jamais y retourner! Pour manger une complète, autant me la faire à la maison!

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5 février 2007

J'ai traversé la Seine...

J'ai traversé la Seine, et un jour, ou une nuit, je vous en parlerai. Je suis née à la Clinique Jeanne d'Arc et ai grandi dans la banlieue de la rive droite, à la Maine. Et puis, j'ai vécu à Rouen, rive droite encore, place Saint-Marc que j'aimais tant.

Puis un jour, brusquement, à mon retour d'Afrique, j'ai franchi la Seine et me voici rive gauche, quartier St Sever. Pas franchement éloigné mais plus vraiment Rouen non plus pourtant. Comme c'est étrange. Je me sens presque moins rouennaise depuis que je me gare dans une cour privée et que je n'ai plus à chercher une place pendant quarante minutes...

Un jour, ou une nuit, je vous parlerai des différences qu'il y a à vivre de l'autre côté de l'eau... 

5 février 2007

"On reste de Rouen toute sa vie alors même

"On reste de Rouen toute sa vie alors même qu'on n'est plus à Rouen. Pour moi être fou, c'est aller à Quatre-Mares; la prison c'est Bonne-Nouvelle et la foire, c'est la Saint-Romain."

Maurice Leblanc.

5 février 2007

Kazana

J'inaugure la rubrique "boutiques" de ce blog pour vous conseiller LE magasin où peuvent se rendre les hommes cherchant désespérement un cadeau en cette période post-Saint-Valentin.

Kazana, d'après mes renseignements, n'est pas vraiment une chaîne, mais quatre boutiques de ce nom existent en France (Rouen, Rennes, Paris et Saint-Germain en Laye). Les couleurs châtoyantes de la vitrine animent ce bout de la rue du Gros Horloge, qui devient de plus en plus charmant depuis quelques temps, avec, entre autres, l'installation de la macaronerie Auzou.

Kazana, ce sont des bijoux tous plus charmants les uns que les autres, mais aussi des foulards, souvent d'inspiration ethnique, qui séduiront toutes les hippy-chics rouennaises. Le terme est à la mode, le style également.

Kazana, c'est aussi un agencement qu'il faut remarquer. Les bijoux sont véritablement mis en valeur. Un exemple parmi dix autres : les paquets cadeaux sont raffinés et correspondent totalement aux bijoux vendus. Les vendeuses ne poussent pas à la consommation et vous laissent admirer, voire essayer, à votre guise. Les prix dépassent les bijouteries fantaisie, mais pour une certaine qualité. En fait, leurs prix sont tout à fait dans une tranche "cadeaux". C'est-à-dire que l'on ne peut pas (lorsque l'on est étudiante, ou chômeuse, comme cela est mon cas en ce moment) s'en offrir, mais que c'est un vrai plaisir d'en recevoir...

5 février 2007

L'espiguette

Mon retour a Rouen a eu lieu il y a quelques mois, mais serait-ce lié à mon changement de quartier, je n'ai que très peu flâné dans ma ville ces derniers temps.

Néanmoins, pour un petit repas en amoureux, j'ai testé ce restaurant (brasserie?) qui me faisait de l'oeil bien avant mon départ.

L'espiguette, c'est tout d'abord un décor, un rouge théâtral qui vous prend au corps et vous réclame d'entrer... au milieu d'une place charmante et bringuebalante que les touristes étrangers doivent nous envier. C'est un peu de Montmartre et un peu de Venise, un peu de nous et de nos voyages dans nos villes chéries.

A l'intérieur tout est contraste et volupté. Est-ce l'esprit cocooning ou bistro qui prédomine? Est-ce Bo (bourgeois) ou Bo (bohème)? Assurément, ici, on est plus frenchy que franchouillard, mais malgré tout, quelque chose, dans les plats, nous ramène au terroir. C'était un soir, et nous n'avions pas franchement faim. Alors pour moi, ça a été un waterzoï aux moules et au saumon. Un délice. Très copieux et arrosé d'un verre de blanc (bien) choisi par le serveur. Pour l'amoureux, une salade aux magrets de canard, très appétissante elle aussi.

Pas de dessert malgré l'appétance de la carte. Nous reviendrons sans doute un jour.

Le seul bémol, la fumée qui nous prend à la gorge en entrant, mais je ne me plains pas, dans un espace non-fumeur qui ne se distinguait que par l'absence de cendrier sur notre table, je n'ai aucunement été gênée par la suite.

13 juillet 2006

La pizzeria du Vieux Marché

J'ai mangé dans de bonnes pizzerias, à Rouen, en France, et un peu partout, même en Italie. Pourtant, mes deux établissements préférés restent dans l'agglomération : la pizzeria à emporter Alexjack, de La Maine, et, pour ce qui est du sur place (même si on peut aussi emporter, mais pas se faire livrer) : la pizzeria du Vieux Marché.

La décoration contribue elle aussi à vous faire voyager et à vous transporter en Italie dès que vous franchissez la porte et vous retrouvez face à la fontaine. Faites un voeu, lancez une pièce... fermez les yeux, vous êtes à Rome.

J'ai été effrayée lors du changement de propriétaire, mais je pense que les cuisiniers sont restés les mêmes, ainsi que les fournisseurs. Car la particularité de la pizzeria du vieux marché, c'est la qualité des produits premiers : les fromages notamment sont achetés directement en Italie... et une pizza quatre fromages goûtée là-bas n'a rien à voir avec celle que vous choisirez ailleurs!

Les pizzas sont très copieuses, de même que les glaces en dessert, absolument succulentes! En entrée, il est possible de choisir des plats qui changent de ce que l'on trouve habituellement en pizzeria, comme notamment les moules farcies, délicieuses! En ce qui concerne les pizzas, si je ne devais en retenir qu'une, je choisirais la Laurie (quoi que la quatro staggioni....!), une calzone aux quatre fromages qui me réjouit même en souvenir!

Les prix sont tout à fait corrects, le service irréprochable, l'attente très courte... Foncez y les yeux fermés!

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